mercredi 3 avril 2013

J-Edgar: Le FBI passé au crible


Clint Eastwood signe un chef d’oeuvre sur l’énigmatique J Edgar Hoover, l’homme qui a fait l’histoire du FBI. Un film ficelé avec un grand Leonardo Di Caprio.

 



La vie d’un homme aussi puissant, aussi célèbre  et controversé que J. Edgar Hoover, filmée par Clint Eastwood, c’est tout bonnement un bonheur. Rien n’a échappé à la dextérité du réalisateur de Mystic River, Sur la Route de Madison, Million Dollar Baby ou encore Gran Torino. Tout y est. Reconstitution d’une époque, avec ses costumes, ses décors, ses rues, ses voitures, ses mécanismes de gestion. 

Une écriture où la psychologie de l’un des hommes les plus puissants de l’histoire des USA est traitée sans concession. Evidemment, la caméra de Clint Eastwood, toujours aussi subtile, va au détail, ne laisse rien au  hasard, pour l’un des biopics les plus aboutis de ses dix dernières années. 

L’atout majeur de ce film réside dans le traitement. Classique, certes, mais dans la lignée des grandes histoires des années 60 où l’on ne cède pas de terrain à la fausse économie de l’image pour rendre le film plus nerveux. La caractère captivant du film découle des personnage et surtout de J Edgar Hoover, lui-même, incarné par un sublime Leonardo Di Caprio. Cet homme surpuissant, qui a été au centre de toutes les affaires mystérieuses de l’Amérique, en pleine guerre froide, l’homme qui a inventé de toutes pièces l’International Bureau of Investigation, est livré à nu.

 Un immense travail de documentation pour toucher les points les plus secrets du personnage et les rendre avec une exactitude toute eastwoodienne. Dans le tas, toute une partie de l’histoire des Etas Unis d’Amérique est livrée. Complots, coups fourrés, mensonges, coups montés, toue la panoplie de la flicaille tel que les années 50, 60 et 70 les ont vécus. Avec en prime, un montage au poil, le tout servi par une grande musique qui rend l’atmosphère des magouilles et des coulisses du FBI.


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