mercredi 17 avril 2013

Une nouvelle étude relance les débats: Les dangers des antennes-relais sont bien réels


Une étude française rendue publique le 4 avril 2013,  montre que les ondes électromagnétiques auraient des effets sur l’équilibre  énergétique humain.  


Il s’agit d’un travail sérieux mis en place par 
des chercheurs de l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) et une équipe de l’Université d’Amiens en France,  qui ont publié les résultats de leurs travaux  dans la revue Environnement Science and Pollution Research. 

En effet, c’est là une étude qui démontre, preuves scientifiques à l’appui, que les ondes électro-magnétiques ont «des effets sur le sommeil, la prise de poids et la régulation thermique de jeunes rats.» Si aujourd’hui les essais cliniques touchent des rats de laboratoires, les effets sur les humains seront bientôt démontrés jugent les chercheurs français. Pour arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont observé le comportement de deux groupes de rats, dont l’un était exposé cinq semaines à des champs électromagnétiques similaires à ceux reçus à une centaine de mètres d’une antenne-relais. 

Autrement dit une intensité de 1 volt/m (intensité inférieure aux seuils légaux). Au final, les scientifiques ont pu vérifier «que la thermosensibilité de la queue des rats exposés avait été modifiée » ce qui revient à dire que ces animaux ressentaient davantage une sensation de froid plus que la normale.  L’autre constatation importante est celle  qui avance que «les animaux exposés mangeaient davantage que les animaux témoins, comme s’ils avaient un besoin d’énergie supplémentaire.»  L’autre point crucial à noter est le fait que «Le sommeil paradoxal des rats était également fractionné, comme si ce dernier se trouvait en état d’alerte augmenté ». 

A la question, faut-il étendre ces résultats à l’homme ? Les scientifiques affirment que cette nouvelle étude va relancer l'intérêt de l'adoption de nouvelles lois qui  demandent de mieux définir les seuils de protection sanitaire de la population, notamment les jeunes enfants, et de les réduire le plus possible pour éviter des ravages sur la santé humaine. 

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